Tertiaire dominicaine
« Sourire à tout et à tous par amour pour Jésus »
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De 1958 à 1960, la paroisse se retrouva sans prêtre. Les *Sœurs Missionnaires Dominicaines des Campagnes, alors basées à 30 kilomètres, à Island, proposaient leur aide comme soutien des catéchistes. Élise noua une forte amitié avec une des religieuse, la Sœur Solange, qui avait son âge.
Cette connaissance fut providentielle et marqua le début d’un lien d’Élise avec l'Ordre dominicain. Élise raconte :
Elle m’a passé un bouquin qui racontait l’histoire d’une jeune malade, jociste et… tertiaire dominicaine. Or l’assemblage de ces deux choses m’a beaucoup frappé. Tertiaire… cela me semblait quelque chose d’un autre âge, démodé ; inconciliable avec la vie moderne. De plus, cette espèce de « demi-mesure » ne m’attirait pas. Je me disais : « On est religieux tout-à-fait, ou laïque… » Alors l’histoire de cette jeune fille qui était jociste, donc bien à la page, et tertiaire, m’a semblé comme une sorte d’appel, sinon à l’imiter tout de suite (je ne m’emballe tout de même pas si vite) au moins à me poser sérieusement la question. J’en ai parlé à sœur Solange qui m’a passé, depuis, un certain nombre de documents, – des revues de tertiaires franciscaines, et dominicaines surtout bien sûr.
Élise finira par demander son entrée dans le tiers-ordre, et plus spécifiquement, dans un tiers-ordre adapté aux malades : La Fraternité de Notre-Dame du Rosaire. C'est ainsi qu’elle connaîtra le Père Jourdain BOCHIN, Frère dominicain du couvent de Dijon, directeur de la Fraternité des malades.
Élise fit ses vœux d'engagement lors d'un pèlerinage de la Fraternité à Lourdes en octobre 1962. Le Père Bochin conserva comme unique exemplaire le badge de pèlerin d’Élise dans les archives du pèlerinage. Ce badge fut retrouvé d'une façon étonnante en août 2016 à Besançon.
Élise était très heureuse de son appartenance à la Fraternité, et elle racontait à l'abbé Générat :
Ci-joint, si cela vous intéresse, les 3 premiers messages que j’ai envoyés et qui me sont revenus annotés par tous. (Cela demande plus de 2 mois pour circuler – le messager est appelé « pigeon », parce que voyageurs !) Les dessins et textes rouges sont du Père Bochin. Il y a chaque fois un sujet à traiter, et ça m’intéresse. Certains travaux des autres sont vraiment très bien…
C'est au Père Bochin qu’Élise confiera le recueil de ses Poésies et chansons ; il en fera une édition privée le mois suivant le décès d’Élise. En guise de préface, le Père Bochin écrivit une brève biographie d’Élise qui demeure, à ce jour, une source importante pour connaître la vie d’Élise dont certains détails uniques.
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